Mon
premier schéma illustre davantage les arguments d’un rapport à la culture de
type instrumentaliste. En fait, le principal lien entre l’enseignant et la
culture dans mon schéma était d’enseigner aux élèves tout ce qu’ils ont besoin
de savoir pour devenir un bon citoyen. Ce lien basé sur des intentions pragmatiques montre que les connaissances apprises à l’école serviront à des
fins pratiques. Ainsi, la culture secondaire qu’enseignent les enseignants peut
être dans différentes discipline comme scientifique, artistique ou littéraire. Il
est clair que ces connaissances ne serviront pas à tous, mais elles sont
enseignées dans le but de servir, et non pour agrandir leur bagage culturel.
Sur le plan individuel, l’élève à la décision de s’en servir ou non. Sur le
plan pédagogique, le fait de transmettre ces connaissances reliées à la culture
et à des utilités réelles rend les cours beaucoup plus intéressant, que si on
leur dictait simplement des informations à retenir. « On cherche à toucher
les élèves non pas pour les amener à se questionner sur le monde et sur leur
culture, mais pour rendre les cours
intéressants. »
Selon moi, le
type instrumentaliste est de loin le plus intéressant. Bien qu’à leur âge, ils
ne connaissent pas tous leurs futures professions, les liens concrets faits
avec la réalité permettent d’accrocher les élèves. Ils peuvent faire des liens
avec ce qu’ils vivent et ce qu’ils connaissent déjà. Ils ont donc l’impression
d’apprendre des choses qui leur seront utiles. D’une autre part, sur le plan
pédagogique, je trouve intéressant ce qu’amène le type intégratif évolutif. Ce
type d’effort de rapport amène l’élève à se questionne et à recourir à sa
curiosité. Comme le dit Simard, la culture est une distance par rapport à des
œuvres de plusieurs disciplines qui est très importante dans leur
développement. Elle leur permet de répondre à leurs interrogations et elle
amène des sources d’enrichissement et d’ouverture. Il pousse élève à devoir se poser des
questions et à porter un regard critique vis-à-vis certaines situations.
« C’est important pour que chaque
jeune développe la connaissance qu’il a de lui-même et du monde qui l’entoure
et que chacun parvienne à prendre position envers les enjeux ou débats qui
animent la société. » C’est donc pourquoi je crois que le meilleur type de rapport à la culture
serait un mélange de l’instrumentaliste et de l’intégratif-évolutif. Afin de
maximiser l’efficacité de l’enseignement, ces deux types permettraient
d’égailler la curiosité des jeunes, de les amener à réfléchir et à critiquer,
en plus de rendre les cours intéressant en posant des problèmes liés à la
réalité qui leur servira ultérieurement.
Sachant je ne suis pas l’une des personnes avec le plus de culture
générale, il serait important pour moi de devenir plus curieuse. C’est entre
autres pour cette raison que je trouve important d’intégrer le côté intégratif
évolutif. Au secondaire, j’aurais aimé qu’on m’amène à réfléchir ainsi et à me
poser les questions. Il serait intéressant pour moi de porter une attention
particulière aux choses que je connais moins. Par exemple, m’informer sur des
sujets qui me sont moins familiers. De plus, la lecture est un bon moyen pour
apprendre des connaissances diverses.
Référence
bibliographique
GAUTHIER,
C., (2001). Former des pédagogues cultivés. Vie
pédagogique 118, 23-25.
SIMARD, M. (2002). COMMENT FAVORISER UNE APPROCHE CULTURELLE
DE L’ENSEIGNEMENT ?. Vie pédagogique 124,
5-8
SIMARD, D., FALARDEAU, É., ÉMERY-BRUNEAU, J. et CÔTÉ, É. (2007)
En amont d’une approche culturelle de
l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de
l'éducation, vol. 33, n° 2, p. 287-304.