samedi 9 novembre 2013

Voici une réflexion critique sur le rapport à la culture!

Mon premier schéma illustre davantage les arguments d’un rapport à la culture de type instrumentaliste. En fait, le principal lien entre l’enseignant et la culture dans mon schéma était d’enseigner aux élèves tout ce qu’ils ont besoin de savoir pour devenir un bon citoyen. Ce lien basé sur des intentions pragmatiques montre que les connaissances apprises à l’école serviront à des fins pratiques. Ainsi, la culture secondaire qu’enseignent les enseignants peut être dans différentes discipline comme scientifique, artistique ou littéraire. Il est clair que ces connaissances ne serviront pas à tous, mais elles sont enseignées dans le but de servir, et non pour agrandir leur bagage culturel. Sur le plan individuel, l’élève à la décision de s’en servir ou non. Sur le plan pédagogique, le fait de transmettre ces connaissances reliées à la culture et à des utilités réelles rend les cours beaucoup plus intéressant, que si on leur dictait simplement des informations à retenir. « On cherche à toucher les élèves non pas pour les amener à se questionner sur le monde et sur leur culture, mais pour rendre les cours intéressants. »




Selon moi, le type instrumentaliste est de loin le plus intéressant. Bien qu’à leur âge, ils ne connaissent pas tous leurs futures professions, les liens concrets faits avec la réalité permettent d’accrocher les élèves. Ils peuvent faire des liens avec ce qu’ils vivent et ce qu’ils connaissent déjà. Ils ont donc l’impression d’apprendre des choses qui leur seront utiles. D’une autre part, sur le plan pédagogique, je trouve intéressant ce qu’amène le type intégratif évolutif. Ce type d’effort de rapport amène l’élève à se questionne et à recourir à sa curiosité. Comme le dit Simard, la culture est une distance par rapport à des œuvres de plusieurs disciplines qui est très importante dans leur développement. Elle leur permet de répondre à leurs interrogations et elle amène des sources d’enrichissement et d’ouverture. Il pousse élève à devoir se poser des questions et à porter un regard critique vis-à-vis certaines situations. « C’est important pour que chaque jeune développe la connaissance qu’il a de lui-même et du monde qui l’entoure et que chacun parvienne à prendre position envers les enjeux ou débats qui animent la société. » C’est donc pourquoi je crois que le meilleur type de rapport à la culture serait un mélange de l’instrumentaliste et de l’intégratif-évolutif. Afin de maximiser l’efficacité de l’enseignement, ces deux types permettraient d’égailler la curiosité des jeunes, de les amener à réfléchir et à critiquer, en plus de rendre les cours intéressant en posant des problèmes liés à la réalité qui leur servira ultérieurement.

Sachant je ne suis pas l’une des personnes avec le plus de culture générale, il serait important pour moi de devenir plus curieuse. C’est entre autres pour cette raison que je trouve important d’intégrer le côté intégratif évolutif. Au secondaire, j’aurais aimé qu’on m’amène à réfléchir ainsi et à me poser les questions. Il serait intéressant pour moi de porter une attention particulière aux choses que je connais moins. Par exemple, m’informer sur des sujets qui me sont moins familiers. De plus, la lecture est un bon moyen pour apprendre des connaissances diverses.




Référence bibliographique

GAUTHIER, C., (2001). Former des pédagogues cultivés. Vie pédagogique 118, 23-25.

SIMARD, M. (2002). COMMENT FAVORISER UNE APPROCHE CULTURELLE DE L’ENSEIGNEMENT ?. Vie pédagogique 124, 5-8

SIMARD, D., FALARDEAU, É., ÉMERY-BRUNEAU, J. et CÔTÉ, É. (2007) En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l'éducation, vol. 33, n° 2, p. 287-304.